Voici donc un récit, les prix sont donnés en dollars EC, les anecdotes ramenées de mémoire, bref j'ai essayé de donner des informations pour ceux qui veulent y aller.

19/7 : Photos

Clearance de départ de la Guadeloupe.
Et enfin, départ de Gosier vers midi pour les Saintes
Prise en main du bateau, le catamaran c'est vraiment grand, et au travers ça marche bien.
Arrivée dans la baie de Pompierre vers 16h.
Baignade immédiate dès que la patte d'oie est installée par 4 mètres d'eau.
Les enfants vont à la nage à la plage, les adultes vont plonger sur les coraux, pas grand chose à voir, mais pour la première plongée, il y a déjà des choses à raconter.

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Le matin, visite à pied de la ville, contact avec la gendarmerie, et là on apprend que la baie de Pompierre est classée en réserve, et donc le mouillage interdit.
Sur le retour, nous nous attardons devant les iguanes, et les vendeurs d'acras.
vers 13h, départ pour La Dominique, grand bord de travers.
17h, arrivée à Portmouth, premier contact au large avec le comité d'accueil. Le premier s’appelle Friday, en plus il parle français.
Nous mouillons dans la baie sur ancre, à peine la manœuvre finie, il faut négocier la visite à terre (rivière indienne) $30.
Nous arrivons à un accord, Friday nous promènera, m’emmènera faire la clearance le lendemain matin, et trouvera quelqu’un pour garder le bateau.
Après cela, il faut traiter le problème des fruits avec un autre accroché au bateau depuis le milieu de la baie. Nous achetons pour $10, 6 pamplemousses, 8 avocats et 2 mains de bananes.
Ensuite, il faut s'occuper du bateau, remettre la première latte de grand voile, faire des essais de réception de cartes météo par la BLU, ... bref commencer à s'organiser à bord.
On ne se baigne pas dans la baie, l'eau n'est pas très propre, mais cependant avec le savon spécial, bain à l'eau de mer quand même. On se rince avec un pulvérisateur, ce qui permet d'économiser l'eau douce (moins d'1L par personne).

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8h Friday est à l'heure pour m'emmener faire la clearance (ma première)
Traversée de la baie aussi vite que le permettent les moteurs, Friday m’emmène jusqu'à la douane dans un bâtiment assez délabré dans une zone sinistrée depuis David. D'ailleurs la baie est pleine d'épaves tirées au bord.
Il faut remplir les papiers avec la fameuse liste d'équipage, d'ailleurs au départ on me l'avait dit de prendre une liste (il en faut 3 exemplaires à chaque clearance) et payer la taxe. Après la douane, il faut aller à la police en ville, retraverser la baie à toute vitesse et là passeports de tout l'équipage. Je fais à la fois la clearance d'entrée et de sortie, le montant est de $32, cela dépend du temps du séjour et du nombre de personnes à bord.
Au bout d'une heure retour au bateau et embarquement de tout le monde pour la rivière indienne.
Cette remontée jusqu'au bar installé est vraiment très agréable, et je conseille à tout le monde de la faire, il y a une belle végétation et une faune à découvrir. Ensuite il faut se promener dans le verger et la bananeraie, et déguster un jus de fruit fraîchement pressé.
Retour au bateau, après cette belle matinée.
12h départ Portmouth pour Rozeau, une bonne partie du chemin se fait au moteur.
Une vision incroyable, l’évent d’une baleine en train de se reposer.
16h arrivée à Rozeau, prise de coffre devant l’hôtel au Sud de la baie. Un comité d'accueil se précipite pour nous aider ($10). Il faut payer la bouée ($10) qui donne accès aux services de l’hôtel (piscine pour les enfants, douche pour tout le monde, Internet pour les nouvelles à la famille). J'ai envoyé un gars nous acheter du poisson, on s'était mis d'accord sur 2kg pour $15, il revient avec 3 petits poissons (<1kg) mais me réclame les $15, pour l'essence et le déplacement; J'arrive à négocier à $5 uniquement parce qu'il y a un autre voilier qui arrive. Cela m'a calmé sur la notion de passage de commande.

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6h Départ de Rozeau pour la pointe de la Caravelle (Martinique).
Notre premier bord de prés en catamaran, et première traversée d'un canal important.
Nous appliquons à la lettre les consignes du loueur, c'est à dire plus de 20 nds apparent 1 ris, plus de 25 nds 2 ris. Et pas dérive au delà d'une vitesse de 8 nds. Cela ne nous permet pas de remonter suffisamment sans moteur.
Enfin à 16h, nous mouillons dans la baie du trésor, dans le cul de sac de Tartane, par 4 m d'eau, après avoir négocier nos premières cayes. A peine à l'eau, nous voyons arriver une vedette de la gendarmerie. Angoisse, car je n'ai pas fait ma clearance d'entrée. En fait, la baie est une réserve, et il est interdit de mouiller de nuit (décidément cela nous poursuit). Très gentiment, il nous demande si nous avons de messages à envoyer dans nos familles, et se propose de nous accompagner pour la sortie car le soleil et bien bas maintenant.
A ce propos, il nous donne un alignement qui n'est pas référencé dans le Patuelli, quand on rentre, on distingue 2 taches de terre, il faut superposer la tache du haut sur la partie gauche de celle du bas.
Bon, donc direction le Havre du Robert pour passer la nuit derrière l'ilet Ragot (ou de la grotte). Là, juste avant la nuit baignade et savon.
Lors de la nuit, les vents ont tendance à tourner et font, en plus du courant, éviter le bateau, les voiliers qui sont moins protégés de l'alizé ne subissent pas l'évitage.

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Bain sur les cayes le matin, premier poisson papillon et des espèces de grosses limaces rampant au fond.
10h Départ pour le cul de sac des anglais, en longeant la côte est de la Martinique.
14h Arrivée dans la baie du cul de sac, attention il y a peu d'eau, moins de 2m à marée basse.
Nous mouillons derrière 2 day-charter pleins.
Première plongée, pendant la sieste des petits, sur une barrière de corail.
Premier endroit idyllique, mouillage face au vent et à la mer, celle ci est cassée par une barrière de corail.
Nous sommes seul dans ce mouillage, nous en profitons pour nous déplacer et nous mettre à la place des day-charter.

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8h départ de la Martinique pour Sainte Lucie.
Traversée du canal sans problème, nous perdons le vent un peu avant Marigot Bay.
Nous allons faire la clearance et une escale à Marigot Bay ($70).
Cette magnifique baie est complètement envahie et dénaturée par la base Mooring. Cependant, il est possible de faire le plein d’eau et d’avoir accès à Internet. Dans un premier temps ; nous mouillons le long du chenal, puis nous allons dans le fond de la baie, près de la mangrove, attention c’est plein de moustiques.
Nous découvrons le tourisme américain et les prix s’y attachant ($10 une noix de coco, il nous a eu par les enfants, $10 5 avocats).
Cette escale n’offre que peu d’intérêt en dehors de la clearance.
J’ai eu quelques problèmes lors de la clearance, car j’ai dit que je venais de la Martinique alors que j’avais une clearance de sortie de la Dominique. Il faut bien rester cohérent.

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Nous continuons notre descente, et malgré des avis divergents sur St Vincent, je décide de m’arrêter a Wallilabu Bay pour faire la clearance pour les Grenadines ($101), à chaque fois il faut compter une heure.
En effet, le comité d’accueil est assez fourni en barques. Un des gars nous dit qu’il est interdit de mouiller, et qu’il faut prendre une bouée. Donc nous prenons la bouée avec son aide et il tire une amarre à terre, tout cela mérite bien quelques dollars, toujours autour de $10.
Ce qu’il faut savoir, celui qui passe l’amarre a l’exclusivité du pain et de la glace, les autres peuvent vendre ce qu’ils veulent.

Alors là, les palabres commencent, cela ressemble au marché africain. J’arrive à échanger des lunettes publicitaires, des sac-bananes, des casquettes contre des colliers, des fruits. Je rencontre un grand succès avec mes lunettes (elles sont très fun).

Ensuite nous allons jusqu’à la cascade, il faut emmener son shampooing et son savon pour se laver à l’eau douce.

Pendant ce temps, la douane s’est ouverte. Ne pas oublier de faire aussi la police dans le village, nous avons quelques problèmes en partant.

Après tout cela, nous allons plonger à la lumière descendante sur la pointe nord de la baie. Il y a de la profondeur, cela change des cayes, nous voyons des murènes.

Le soir, étant donné la réputation de St Vincent, nous installons quelques pièges sonores et lumineux (j’avais emmené un convertisseur 12V/220V et une lampe halogène avec un radar), apparemment il n'a pas servi, nous l'avions attaché au dessus du cockpit sur le bimini.

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Départ de StVincent pour le Sud. Les enfants étant frustrés de plage depuis 2 jours, je cherche un endroit avec une belle plage.
Mon choix se fixe sur Salt Whistle Bay à Mayreau. Photos
C’est vraiment une crique superbe. Avec un catamaran, il est possible de venir mouiller très prés du bord et donc d’éviter le roulis et les autres bateaux.
Tout le monde adore cette plage, nous restons là 2 nuits. Nous découvrons avec inquiétude pour la suite les prix pratiqués par les vendeurs en barque de légumes, d’ailleurs dans les tobbagos c’est vraiment cher. Un vendeur nous a dit pourquoi, les américains ne marchandent pas et payent. De plus impossible de trouver des légumes locaux, nous regrettons de ne pas en avoir acheté plus à StVincent.
Pour les langoustes, nous en avons achetées 6 petites pour $35 après dure négociation. Les fruits par exemple : $30 2 ananas, quelques mangues, 5 avocats, 6 tomates.
Nous voyons notre premier serpent au fond de l’eau, impressionnant.
Il faut monter au village voir la vue sur Les Tobbagos.
Pour les lambis, le mieux est de voir le pêcheur sur la plage, attention aux carapaces de tortue, il est interdit de ramener des objets en tortue.

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8h Nous contournons Mayreau pour les Tobbagos. Une succession de grains nous oblige à mouiller entre Petit Bateau et Petit Rameau en attendant la fin du déluge. Puis nous allons mouiller devant Baradal derrière la barrière (11h). Alors là, c’est vraiment le clou du voyage. Plongée pour les grands, et plage pour les petits. L’eau est splendide. Cependant, cela fait un peu trop tourisme et en plus américain.

29/7

9h Départ par la passe sud vers Morpion. Photos En lisant les documents fournis par le loueur plus tard, nous apprendrons que cette passe est hors assurance.
Mouillage par 14 m au sud de Morpion (Mopion sur les cartes). Descente à la plage et plongée (une des plus belles, encore différente).
Avant la fin du jour, nous allons mouiller à Petit St Vincent Photos, où nous pouvons enfin poster des cartes postales à l’hôtel. Contrairement à ce qui est dit dans le Patuelli, il n’y a aucun service pour les plaisanciers.
Il est impossible d’acheter quoique ce soit à l’hôtel, en dehors de cartes postales.
Nous avions une inquiétude sur l’eau douce du bord, nous nous occupons sérieusement du problème. Pour la quantité, la jauge électrique indique moins de la moitié, or nous avions fait le plein a Marigot, et avec le système de pulvérisateur nous ne consommions presque rien. Nous démontons donc les panneaux de bois pour découvrir les réservoirs, mais les trappes de visites de ceux ci sont complètement inaccessibles. J’ai l’idée de coller une lampe assez puissante contre le plastique, et par ce moyen on arrive à visualiser le niveau d’eau, presque plein.
Bon maintenant la qualité de l’eau, en effet l’eau de Marigot tourne, et l’eau des réservoirs commence sérieusement à sentir, nous mettons donc de l’eau de Javel dans les réservoirs, cela ira mieux et par la suite nous le ferons systématiquement.

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Départ de bonne heure pour le nord, et oui il faut penser à remonter.
Nous passerons nous baigner à Petit Tabac, mouillage à l’ouest par 15 m d’eau dans du corail patate, cela n’est pas terrible de tout casser comme cela, je sais, mais je n’ai pas trouvé d’autre solution.
Baignade, tour de l’île, plongée. Nous voyons un requin, surpris je ne peux pas dire lequel, j’ai l’impression que c’était un nourrice, mais par la suite on m’a dit que là ce sont des dormeurs.
Puis départ vers Canouan, il ne nous reste pas grand chose à manger. J’ai été très surpris par les prix pratiqués dans cette zone et le manque de légumes locaux.
Attention au courant vers l’ouest dans la passe au nord de Petit Tabac, il nous faut mettre les moteurs pour sortir de là.
Arrivée à Canouan, nous voyons une tortue dans la baie, c’est joli.
Canouan doit être l’île la plus pauvre, enfin les femmes trouvent quand même une petite épicerie en ville, pendant que les enfants jouent sur la plage et que nous réparons le lanceur du moteur d’annexe, ha les joies de la location.
Le skipper d’à coté qui nous avait prêté son annexe a un réservoir d’eau douce explosé. Il faut réussir à l’isoler des autres, et quand ce n’est pas prévu par des vannes, ce n’est pas facile.

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Départ pour Bequia pour faire la clearance de sortie.
Mouillage devant la plage Elisabeth, baignade et jeux de plage.
A l’heure de la sieste, nous nous approchons, du port.
Bequia est un port où il y a tous les services, l’eau, le gasoil sont fournis par des bateaux.
Pour la nourriture, il vaut mieux s’arrêter sur le premier ponton à droite (celui d’un restaurant), de là grimper sur la route, et en redescendant vers la ville il y a une grande épicerie (plus ou moins de gros), les prix sont 20 à 30 % moins cher qu’en ville.
A Bequia, on trouve tout ce que l’on veut, même une poste. Pour écrire les cartes, le mieux est d’aller dans le bâtiment administratif (douane, police, poste) c’est climatisé et cela fait du bien.

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Départ pour StVincent.
Pas de vent, c’est vraiment rare dans le coin, et ce n’était pas le jour, il nous fallait traverser le canal de St Vincent.
Le CATANA 411 marche vraiment bien, mais il lui faut 15 à 20 nds de vent, et là nous en avions a peu près 10 nds.
Donc moteur 5nds. Au bout de 3 heures, les tours du moteurs bâbord fluctuent, je décide de la laisser refroidir un peu. La vitesse descend à 3 nds, et il faut contrer un courant de 2 nds, la vitesse fond n’est pas terrible.
Au bout d’une heure, je le remet en route, mais là après quelque temps, il cale. Donc nous arrivons péniblement avant la fin du jour à Petit Bordel, vraiment juste.
A Petit Bordel, il faut mouiller à 15m de la plage par 30 m de fond, je me met cul à la plage et un local m’aide à tirer une amarre à terre. Comme je ne suis pas sur du vent dans la nuit, je met le mouillage secondaire à l’avant en affourchant. Par 30m de fond, ce n’est pas facile une ancre de 20 lbs et 20 m de chaîne à mouiller en annexe, heureusement qu’il n’y avait pas de nœud dans l’aussière et qu’elle était attachée à un par-battage et non à l’annexe.
Pendant ce temps, nous avons une quinzaine de gamins sur nos jupes arrières, et même qui grimpent à la chaîne. Nous distribuons le reste des gadgets publicitaires (stylos, sac-bananes, bourses, casquettes), malheureusement nous n’avions rien pour les filles (rouge à lèvres ou autres chose de ce type).
Cependant quand je leur ai dit de partir parce que nous voulions être tranquille, ils sont partis et nous n’avons plus eu de problème.
Nous en profitons pour purger l’alimentation du moteur bâbord, celui ci redémarre et à l’air de tenir.
La plongée n’était pas terrible.
A la tombée de la nuit, nous avons assisté à une pêche particulière : deux plongeurs avec masque et tuba regardent s’il y a des poissons, d’autres derrière attendent avec un immense filet pour fermer la baie et tirer le filet à terre. Malheureusement, il n’y avait pas de poissons.

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Départ de bonne heure, échange d’une casquette et d’un sac-banane contre l’amarre arrière, puis il faut remonter le mouillage secondaire par 30 m d’eau (c’est lourd).
Nous remontons St Vincent au moteur, le bâbord finit par caler, un peu au nord de Wallilabu Bay nous touchons le vent.
Pas de problème pour tirer des bords pour remonter vers St Lucie, nous arrivons à Deux Pitons avant la nuit.
Il est interdit de mouiller sur ancre entre la Soufrière et Deux Pitons, il faut obligatoirement prendre une bouée, c’est une réserve. Il faut donc donner quelque chose au gars qui aide à prendre la bouée et payer la nuitée à celui qui vient avec un uniforme et qui vous donne un reçu. D’ailleurs il nous promet la météo le lendemain matin à 7h, mais nous serons partis avant.
Le soir nous allons manger au restaurant, attention il y en a deux, celui de l’hôtel Hilton, et un local. Quand nous y sommes allés, le local faisait une soirée spéciale avec un show, de plus ils étaient vraiment très commerçants (apéritif et dessert offerts).

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6h : Démarrage des moteurs, le bâbord émet une grande fumée blanche, nous décidons de la couper et de ne plus essayer de le démarrer.
Nous remontons St Lucie au moteur jusqu’à Marigot Bay, puis le vent arrive et nous tirons des bords sans problème jusqu’au Marin (Martinique).
Nous sommes accompagnés pendant quelques minutes par des dauphins, ils ont vraiment l’air de s’amuser, ils font des vrilles devant le trampoline, des sauts derrière le tableau arrière, la course avec l’étrave. Tout le monde est sur le pont.
Une fois au Marin nous décidons de faire regarder le moteur par le loueur, et en profitons pour faire la clearance d’entrée.
Cela nous bloque une journée sans résultat probant, il change une bonne partie de l’alimentation gasoil (durite, vis de purge).

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Nous partons dans l’après-midi, il est trop tard pour passer le diamant, et comme il y a le tour de Martinique en yole, nous décidons de passer la fin de l’après-midi et la nuit derrière la Pointe Borgnesse, cela bous permettra de nous baigner, et d’être proche du départ des yoles pour le lendemain matin. D’ailleurs nous voyons passer les deux dernières yoles au travers, c’est vraiment impressionnant.
Nous mouillons donc avec une amarre à terre pour la nuit.
La plongée est moyenne, on sent que la Martinique est bien pêchée.

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Nous partons vers 9h pour mouiller proche d’une bouée de la régate de yole.
Il y a deux choses spectaculaires les yoles et leur équipage, mais aussi la meute des suiveurs. Et je peux vous dire que voir une telle meute qui vous arrive dessus, j’ai pris une photo et ensuite on a bougé, je pense que toutes les embarcations à moteur du coin était sur l’eau (voiliers, scooters, vedettes, barques, …).
Ensuite nous allons à la petite anse d’Arlet pour passer la nuit.
Dans cette anse, il faut voir en plongée les poissons volants et essayer de leur faire étirer les ailes, et les étoiles de mer.
Nous avons mouillé devant le village en manœuvrant à la voile.

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Dernier jour, nous sommes réveillés par un pêcheur, ils vont pêcher en fermant la baie avec un filet, et le tirer par des barques à moteur vers la plage. Nous sommes au milieu, nous nous déplaçons et rentrons en tirant des bords vers la Marin.
Nous sommes obligés de passer le Diamant par l’extérieur, le courant et le vent ne nous permettent de passer entre l’ile et le cote. Le vent est faible, mais nous maîtrisons mieux le bateau et donc nous allons jusqu’à St Anne à la voile, malgré le vent qui dépassera rarement 20 nds.
A nouveau plage, et nous rentrons au Marin au moteur, en passant entre les cayes pour arriver sur la bouée rouge (alignement le pylône TV sur la bouée rouge)et entrer sur le chenal
Nous nous arrêtons faire le plein, mais il n’y a plus rien. En raison de la course de yoles, toutes les cuves sont vides, nous rendrons donc le bateau sur le ponton gasoil.

Et voilà, c’est fini.

Marc MESSEANT

Marc.Messeant@worldnet.fr