Avant le départ

La préparation du voyage a été assez pénible sur la fin, en effet il a été assez difficile de rejoindre l'île de Kos dans les temps imposés par la location. Nous avions loué du Lundi soir au Vendredi matin avec le désir d'utiliser un ferry pour rejoindre l'île (les prix pratiqués par Olympic étant trop élevés). Or le ferry du Dimanche soir était réservé pour les étudiants (nous ne l'avons su qu'une semaine avant le départ), il a donc fallu quand même se rabattre sur l'avion et avoir l'accord du loueur pour dormir à bord le dimanche soir. Heureusement Yann  toujours aussi serviable nous a bien arrangé le coup en prenant nos billets d'avion et en nous arrangeant la nuit à bord.

Premier jour à Kos

Donc après une attente de presque une journée complète dans l'aéroport, nous arrivons à Kos sous la pluie (il faut compter 25€ par taxi entre l'aéroport et la marina). Yann nous attend, et nous allons manger une pizza en faisant un briefing extrêmement complet sur les îles, les mouillages, les parcours possibles. C'est autour d'une bière que nous finalisons notre croisière.

Une bonne douche dans les sanitaires exceptionnels pour l'endroit, chaque douche est une petite salle de bain avec lavabo indépendant, nous avons du mal à en sortir nos dames.

Un check-in du bateau (comme il est quasiment neuf, cela va assez vite), l'avitaillement à l'épicerie de la marina (la moins cher après enquête) et comme nous étions ses premiers clients de la saison, nous avons vraiment droit à tous ces égards et nous partons pour Psérimos. Il est préférable d'aller en ville (quelques minutes à pied) pour faire l'avitaillement en produits frais.

Pserimos

La première navigation sera facile et courte pour prendre le bateau en main, adapter l'équipage et avoir le temps de se promener sur cette petite île.

Voici le bateau et son skipper :

Et voici une vue du mouillage de l'est de Psérimos (Cette baie est très ouverte à l'est mais de bonne tenue.):

un peu plus tard, une vue du chemin nous emmenant au village:

Le port est un peu petit pour la taille du bateau, de plus il a l'air assez rouleur :

Nous découvrons notre première église grecque :

Le lendemain le trajet se fait sous la pluie, c'est l'inconvénient de cette saison, nous alloons souvent alterner le ciré, le tee-shirt en passnt par toutes les étapes intermédiaires.

Vathi de Kalymnos

Comme il manquait un peu de légumes frais dans l'avitaillement, nous décidons de faire une petite halte dans le port de Vathi sur Kalymnos avant de monter plus au nord dans des îles moins peuplées. Le port de Vathi de Kalymnos est accessible en bout de ponton, comme nous étions les seuls nous avons pris nos aises, sinon comme partout il est préférable de se mettre cul à quai (en faisant attention au safran sur les enrochements du ponton).

Un autre bateau dans la piscine à gauche en arrivant, il est magnifique et n'attends plus que les touristes
Nous quittons ce superbe petit port après des courses dans les trois épiceries du village :

Leros

Nous remontons en tirant des bords. Nous nous arrêtons dans la crique du Sud de Leros, ne voyons toujours pas d'autres voiliers, uniquement quelques bateaux de pêche ou de petit ferry.

Comme toujours nous nous arrêtons assez tôt pour pouvoir aller se promener à terre avant la nuit

Arki

Ensuite toujours cap au nord vers Arki en passant à l'Est de Lipsos, il paraît qu'on y voit de l'eau aussi bleue qu'aux Antilles dans les criques du sud.

Nous essayerons de mouiller pour se baigner dans les deux criques du sud en cherchant l'eau bleue, mais finalement il commence à se faire tard, l'eau après prise de température est à 17°C, donc après avoir fait quelques photos nous partons pour Port Elysabeth, en fait un quai avec une ou deux tavernes, une digue avec un feu est en construction à l'entrée de la baie. Cette baie est superbe et très bien protégée. En fait l'eau est dans les petites îles au sud de l'île principale, elle doit être accessible par le Nord, sinon par le Sud cela fait une belle balade en annexe.

La balade à pied vers le sud est absolument superbe, il y a une très belle vue sur les criques aux eaux bleues. Comme toujours il faut bien refermer les portes lorsque l'on rentre dans les champs pour protéger les maisons des chèvres.

Patmos

Le lendemain nous décidons d'aller prendre le petit déjeuner à Patmos derrière une petite île au sud.

Nous nous sommes arrêtés devant un chantier, avec une cale de mise à l'eau, en le mouillage le plus agréable et moins rouleur et au nord de la baie devant une plage de sable.

voici la baie en entrant au nord, elle doit être moins rouleur.

Ensuite cap au sud pour Levitha. Le soleil commençant à chauffer, nous en profitons pour nous laver sérieusement au début avec la combine, puis il faut l'enlever (l'eau est à 16°C). En effet il n'y a pas d'eau douce dans les îles, les habitants vivent avec des réservoirs à eau de pluie, il n'est donc pas question de faire le plein d'eau avant la fin du séjour.

Levitha

les criques jumelles du sud. Yann nous a conseillés celle à l'est, en effet il y a même des corps morts. Levitha accueille une famille qui doit faire taverne l'été, Ce sont eux qui ont posé les bouées et qui les font payer (6€).

Cet endroit est magique; d'ailleurs il y a un autre voilier et quelques pêcheurs.

Voici l'entrée des deux criques :

Et une vue du sommet de l'île, on voit nettement la ferme-taverne, les champs dans la vallée et un peu la crique Est à droite: au pied de la montagne, elle termine la vallée :

Nous n'avons pas vu grand monde jusque là, en tout cas en dehors du pain dans les tavernes, il ne nous a pas été possible de faire d'avitaillement ni d'acheter nos billets de ferry pour le retour à Athènes. Nous allons donc à Amorgos dans les cyclades, l'île est plus importante, il y a même des ferries et donc une agence de voyage. Amorgos est appelé l'île aux dauphins, il y en a en effet souvent en raison de la grande profondeur des fonds à proximité de la cote. Comme le temps est assez gris, nous les verrons et même sous l'eau :

Amorgos

Le port est important, attention le fond est ensablé par l'embouchure d'une petite rivière, il faut donc tourner assez court. Le premier quai est celui des ferries.

Vue de la route menant à la station service

Le fond de la baie avec la plage, je pense qu'en été elle est nettoyée, mais je ne suis pas sur de la qualité de l'eau de la rivière :

L'avitaillement se passe sans problème dans l'épicerie sur le quai, cependant je conseillerai plutôt celle un peu plus loin sur la route, elle est tenue par une allemande et les prix pratiqués m'avait l'air un peu plus bas tout en ayant des produits frais de meilleure qualité. Elle se situe après ce jardin :

Le matin départ assez rapide dans la brume descendante, comme nous allions sur Astypalaia, il nous fallait contourner l'île par l'ouest. Cette brume qui descendait faisait régner un climat assez bizarre et angoissant sans vent. Puis le soleil est apparu, mais toujours pas d'air.

Astypalaia

Nous nous arrêtons dans la crique au nord est, un véritable lac. Yann nous avait conseillés celle de l'ouest, mais il était encore tôt lorsque nous sommes passés devant. Nous allons donc à Vathi soit disant un peu moins sauvage, mais à cette saison ...

L'entrée est assez difficile à trouver car très étroite, il y a une fausse entrée juste avant avec une petite plage séparant la mer de la crique. En cas de forte houle, cela doit être assez sportif de rentrer, mais à l'intérieur, quelle beauté.

Il y a un ponton qui nous attend, nous nous approchons très doucement car il n'y a que 2m d'eau. L'endroit est idyllique, nous sommes seuls (il y a juste un bateau de pêche qui viendra nous rejoindre à la tombée de la nuit) devant la taverne.

Cependant à cette saison, il n'est pas possible de manger, nous sommes quand même aller prendre une bière après avoir marcher jusqu'à la petite plage (fausse entrée) pour nous laver. Attention aux pieds, ce sont de gros galets et de l'autre côté de la bande de sable de la vase pas très engageante. Comme toujorus bain à l'eau de mer et rinçage à l'aide du pulvérisateur.

Le lendemain, nous tournons astypalaia pour aller dans un port au sud, Yann nous a conseillé Maltezena. En fait c'est une station balnéaire avec une grande plage, et un hôtel. Je ne sais pas ce que cela peut donner en saison, mais comme toujours nous sommes seuls au milieu des pêcheurs. Ce ponton a l'air d'être un bon endroit pour les pêcheurs et pour l'hivernage, en saison il doit aussi y avoir pas mal de plongée, d'ailleurs la côte s'y prête bien. Les pêcheurs apnéistes nous font goûter des huîtres sauvages et des violets.

S'il y a de la place, il est possible de se mettre le long du ponton, d'ailleurs au bout du ponton sur la plage, il y a une fontaine avec de l'eau douce. Il est tout à fait possible à l'aide de bidons de faire le plein d'eau.

L'étape suivante sera Tilos, une baie superbe au Nord. Lors de notre précédente croisière, des paons nous y avaient accueillit, ils sont toujours là. Cette baie est un des seuls endroits où en plongée il est possible de voir des poissons.

Tilos

Dans cette baie, il est possible de mouiller devant la plage au Nord, sur un fond de sable de bonne tenue. On voit sur la photo le pulvérisateur de jardin absolument indispensable pour économiser l'eau douce.

Pour passer la nuit, il est aussi d'aller dans le petit port.

A partir de celui-ci, il y a une route qui monte au village où il est possible dans une épicerie de trouver ce dont on a besoin. C'est une belle promenade.

Voici une vue sur la crique Sud Eriston:

Nous avons conservé pour la fin une étape indispensable de la région : Nisiros

Nisiros

Nisiros est une île sur laquelle le volcan crache encore du souffre. Notre précédent périple nous ayant un peu laisser sur notre faim, nous avons donc prévu d'y rester 2 nuits en passant une journée complète à scooter.

Cette journée fut magnifique, non seulement le volcan est impressionnant, mais le scooter permet en plus la visite de l'île.

Conseillé par Yann, nous nous arrêtons au port de Pali, soit disant moins rouleur que Mandraki. Nous mettons sa parole en doute après nous être amarré, mais en effet Mandraki est encore plus rouleur.

De plus le port de Pali est à mon avis plus joli, quoique moins commerçant puisque le ferry ne s'y arrête pas, Ce port est un endroit touristique très proche de Kos, nous y retrouvons donc d'autres voiliers, mais à cette saison c'est supportable!

Les scooters sont en location au bar du port, le patron est très sympa. Les prix sont les mêmes partout, les scooters aussi d'ailleurs. Sur la route de Mandraki, à ¼ d'heure à pied, il y a une station service qui loue des petites voitures, je conseille cependant les scooters.

Sur la route du volcan, je conseille d'aller à un petit village perché (peut être Emporios) du quel il y a une vue superbe sur la vallée du volcan :

Sur cette photo, on voit nettement le cratère principal, au bout de la route. Il est préférable d'aller dans un petit cratère sur la droite, il faut laisser les scooters au bord de la route et continuer à pied pour grimper le talus en faisant attention à ne pas tomber dans le cratère, mais y descendre tranquillement. Nous avions prévu ensuite un pique-nique dans la vallée, les habitants de la ferme se sont joins à nous.

Ensuite, nous avons continué notre tour en scooter pour aller voir la côte sud, le village de Nikia offre une vue superbe sur le cratère, on distingue en particulier le cratère principal et les autres petits cratères derrière.

De là, il faut descendre par une route très tortueuse vers Avlaki une ancienne station balnéaire plus ou moins à l'abandon, à cette saison, il est un peu difficile d'avoir une idée de l'activité en été. Un ponton en béton a été ajouté à l'enrochement naturel consituté essentiellemnt de la coulée de lave du volcan, il ferme ainsi une petite baie dans laquelle il est possible de se baigner, même à cette saison c'est très agréable.

Nous avons été traité de fou par le loueur de scooter lorsqu'il a su que nosu étions venus si "loin" avec ses engins, i lest vrai que l'on a un peu l'impression d'être au bout de tout.

Voici une carte de Nisiros :

Ensuite c'est le retour sur Kos.

Il faut faire le plein de gasoil, attention la pompe se trouve sur la zone technique avant d'entrer dans la marina. La zone technique a l'air bien équipée, cela va être une concurente aux turques.

Nous prenons le ferry pour revenir à Athènes, tout se déroule sans problème, comme ferry nous prenons le BlueStar 1. Un ferry vraiment très confortable, les cabines de 4 ont un hublot et un cabinet de toilette avec douche. Voici l'accueil, vous pouvez trouver facilement lequel d'entre nous était chargé des billets.

Pour aller du Pirée à l'aéroport nous prenons le bus, il faut tout d'abord prendre une navette à la descente du bateau qui nous emmène à l'entrée du port, puis rejoindre à pied une place de départ de bus, prendre à droite en sortant du port et remonter l'avenue principale. Je ne sais pas comment vont se passer les jeux olympiques, mais pour l'instant il faut bien compter 3 heures de bus pour rejoindre l'aéroport, les embouteillages parisiens sont ridicules à côté de ceux permettant de rejoindre l'aéroport.

Je pense que la prochaine croisière sera Palos-Kos pour éviter le transfert Athènes-Dodécanèse qui à cette saison est un peu fastidieux et onéreux, le retour est toujours plus facile à ajuster.